IDEA: Rencontre avec Caroline DECAMPS, directrice générale

Le mot « idée » pourrait à lui seul définir ce qu’est l’ IDEA (Intercommunale de Développement Economique et d’Aménagement du coeur du Hainaut)

L’ IDEA, c’ est une partie de notre histoire, créé il y a 60 dans la foulée de la crise qui a suivi la fermeture des charbonnages.  Le territoire va connaitre une crise de viabilité et des inondations liées aux affaissements de terrains dus à la fin de l’exploitation minière. Les bourgmestres de la région s’allient pour trouver une solution ensemble.

Cette solution, c’est l’ IDEA. Inspiré d’un système technique de pompage hollandais, l’intercommunale va permettre de pomper plus de 20 millions de m3 chaque année dans les 25 stations de pompage du cœur du Hainaut.

Ce fut également le début de deux autres activités : l’utilisation de marécages asséchés et des eaux pompées. Le commencement d’une belle économie circulaire, où la valorisation des matières premières telles que l’eau froide mais aussi chaude comme source d’énergie, la valorisation de déchets, la création d’emplois, une utilisation plus écologique / performante et l’aménagement du territoire seront au cœur des préoccupations.

Aujourd’hui Caroline Descamps dirige l’ IDEA avec respect, professionnalisme, innovation et transparence, qui sont les points forts et les valeurs de l’entreprise.

L’ IDEA est d’ailleurs la première à avoir développé un éco-zoning en Wallonie (Geothermia). Il est dès lors possible d’utiliser l’eau comme énergie ! Cela a d’ailleurs déjà séduit de nombreuses entreprises dont FACOZINC qui vient de s’innstaller en bordure de l’autoroute.

Le challenge de l’ IDEA ; faire battre et raisonner le cœur du Hainaut.

La cohérence est également un élément phare de l’entreprise. De ces valeurs à leur application ou encore des actions menées au présent et réfléchie pour l’avenir. L’ IDEA croit au lendemain qu’il essaie de bâtir et travaille avec passion et engagement. C’est pour cela que l’intercommunale s’applique à transformer le territoire pour ce qu’il deviendra et se positionne ainsi au cœur des préoccupations citoyennes et politiques.

L’ IDEA s’implique aussi dans la transformation des modes de pensées et de vie. Cela passe par la culture d’entreprise, la valorisation des acteurs compétents et le développement d’une efficience collective. Cela se passe aussi à l’interne ! En effet l’entreprise publique aime impliquer ses collaborateurs et à lancer depuis peu des ateliers participatifs où tout à chacun, peu importe son poste, peut donner des idées et s’exprimer. Une façon de créer du mieux en profitant de cette créativité collaborative, le tout dans un esprit de confiance.

 

Si l’on vous dit culture, pouvez-vous faire le lien avec IDEA ?

Oui, la culture y a en effet une grande place. Initié par le directeur précédant Jean-François Escarmelle et sa collection d’œuvres d’art, la culture est mise ici en avant car elle ouvre l’esprit. L’art contemporain en particulier, celui-là même qui interpelle et offre un autre regard sur le monde.

Une façon intéressante pour les entreprises de trouver de nouveaux angles et solutions, processus au cœur du management.

Comme nous le dit Caroline Decamps il n’y a pas de cloisonnement entre culture, économie et entreprise, le tout fait partie de cette économie circulaire.

L’ IDEA aime s’associer à d’autre acteurs pour créer. On peut citer le projet « digistome » avec UMons ou un service porteur de projet avec LME.

Et bien sûr, sa participation au Club Mons 2025 qui lui permet de suivre et soutenir divers projets culturels dans le cœur du Hainaut.

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Propos recueillis par Laura Gilson